Savoir-faire

Du dessin à votre cou 

Pour faire un carré de soie il faut comme les enfants de l’amour, de l’envie et une part de chance et mystère. Dans les imprévus, il y a l’inspiration.

Pour Anne Fauquembergue, il s’agit de tout ce qui l’entoure : une odeur qui l’enivre, un enfant qui joue, un album jeunesse qui l’a marqué, un artiste qui la fascine, une feuille qui danse au vent… des grandes et des petites choses qui nous entoure ! 

Comme dans une famille pour faire grandir son dessin et la transformer en carré de soie il y a plusieurs âges. Au commencement non pas l’âge de pierre mais l’âge du cocon (mûrier !) qui constitue la matière brute. Du cocon à l’étoffe il y a quatre étapes : la sériciculture qui est l'élevage du ver à soie, le «Bombyx du mûrier» puis l'éclosion de la graine à la naissance du ver, jusqu'à sa transformation en papillon. ... vient ensuite le dévidage du cocon pour tirer le précieux fil de soie qui est ensuite mouliné avant de pouvoir être tissé. 

Et ça ne s’arrête pas là !

 Avant d'être à votre cou, la soie va être:

- décreusée: le décreusage c'est l'opération qui permet d'enlever la séricine présente sur le fil de soie pour un rendu souple et brillant.

-ennoblie: toutes opérations qui suivent le tissage pour lui révéler son soyeux final.

- imprimée: les dessins se transportent sur la soie en rouleau 

- découpée : nos petits carrés sont imprimés sur des rouleaux de soie qu'il faut à présenter détailler dans nos différentes tailles.

- roulottée: les bords sont roulés pour  donner sa forme de carré iconique et le faire durer des générations on espère!

On emballe avec soin dans une belle boîte en carton, du papier de soie et quelques paillettes de bonheur avant de vous l’expédier ! On y a joute un petit sac en pochon que vous puissiez emmener partout avec vous votre carré de soie. 

Pour toutes ces étapes nous avons sélectionné des ateliers et des artisans respectueux des traditions et de la planète.